Vernissage jeudi 6 novembre 2014
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| Détails de mon accrochage,TRAVERSEES, 2014 (que j'aurais pu aussi intituler Panoramas...) |
TRAVERSEES
Les rapports de l’homme au monde, son errance, un sentiment de précarité, sont au cœur de ma pratique. Sur le plan formel se mêlent les influences et les médiums.
Pour
l’édition 2014-15 de Panorama, je propose une installation évocatrice
d’une randonnée ou d’un bivouac, comportant un certain nombre de pièces
choisies, un vocabulaire plastique qui m’est cher : bagages, duvets, vêtements,
plateaux, lunettes, ustensiles… Echantillons prélevés au réel.
Ces
objets sont mis en rapport avec des images de paysages de registres divers:
canevas, cartes postales, dessins, ainsi qu’une peinture récente. Nul
cloisonnement entre culture populaire et arts plastiques.
Cet ensemble est relié par les bleus et les verts, couleurs de la nature.
Cet ensemble est relié par les bleus et les verts, couleurs de la nature.
J’invite le jeune public à prolonger
cette œuvre en apportant objets-souvenirs, éléments naturels, mais aussi
dessins, images et textes…
Traverser
le paysage, s’en laisser traverser.
Le
paysage nous façonne tout autant que nous le façonnons. Il nous impressionne.
Marcher,
avancer. Se reposer.
Marcher pour mieux voir et sentir.
S’asseoir pour écouter le monde…
Les cartes postales touristiques, les canevas décoratifs montrent
des sites idylliques, des « coins de paradis », perdus,
rêvés, à atteindre. Ces clichés, ces stéréotypes, révèlent des
aspirations à une vie simple/simplifiée, à la paix trouvée dans la
nature.
Cet imaginaire-refuge nous emmène
assez loin de certains aspects tragiques du réel, de l’actualité.
Un décalage qui, je l’espère,
provoquera des interrogations, incitera à la réflexion.
2014
Marie-Noëlle Deverre, artiste plasticienne. Au premier plan, sa sculpture portable, Cura Pipa; à l'arrière plan, le travail de Pauline Vachon
| L'espace- galerie. On aperçoit le travail pictural de Léo Baron au premier plan, à gauche. |
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| Romain Weintzem et sa sculpture A-02 |
